750 grammes
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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 16:02
Une fois de plus, je dois avouer mon étonnement sur ce simple Saint-Emilion de l'union des vignerons de Saint-Emilion.

Je procède à l'exonération du bouchon et c'est incroyable, le bouchon est quasiment intact en tout cas à peine quelques millimètres sont imprégnés du précieux liquide.

A sa robe, le vin dénote à peine ses 24 ans. Au nez, le café est très présent, il est vrai. En bouche les tannins sont bien fondus mais l'aspect fruité n'est pas occulté par les arômes tertiaires très sympathique. Sa vigueur n'est certes plus grandiloquente si tant est qu'elle le fût un jour.

Mais pour un Bordeaux "générique" de cet âge combien de GCC aujourd'hui feront le poids en 2030 ?














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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 20:24

 



Les bulles manquent un peu de force, la première impression est donc plus que décevante car Cette cuvée Edouard Julien, Millésimée 2002 est ce qui se fait (théoriquement) de mieux chez ce vigneron.

Cela est d'autant plus navrant que le vin se révèle d'une très belle complexité mêlant la vanille, la noisette sur une finale qui part sur le citrus. Très fin.

La deuxième bouteille aura le même défaut sur les bulles. Et la cave peut diffcilement être mise en cause !
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 20:22

Avec ce duo de foie gras frais d'oie et de canard, voilà un Gewurztraminer 2000, VT, Ville de Colmar: Le nez est explosif de fruité comme la première attaque. Le gras donc le liquoreux est présent. On regrette juste une finale un peu fuyante. Mais le vin reste très bien dans son ensemble et très costaud !


Entraînement pour Noël !

L'oie de Fritz Lutz (Strasbourg) nous laisse un peu sur notre faim...

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 20:17

Avec ce magnifique coeur de filet de boeuf, nous ouvrons une Cote Rôtie, Champon, 2005 de chez Stéphane Pichat...Ma première pensée est qu'il doit être bien trop jeune ! Sa couleur profonde est superbe mais révélatrice de sa jeunesse.

Et pourtant, même si le l'élevage en fût n'est pas absent, il est parfaitement intégré à la trame fruitée. Les fruits noirs dégagent une véritable atmosphère comme un cortège sanitaire de bien-être ! La finale est suave, sur du velours, soyeuse et généreuse. Il est parfaitement à boire déjà.

 

Je me demande à quoi ressemble un tel vin nettement plus vieux ?

 

En tout cas une belle surprise qui se paie néanmoins un certain prix.

 

Mention spéciale pour la bouteille très lourde et la belle étiquette aussi ! Même si ce n'est évidemment pas l'essentiel, c'est toujours agréable.

 

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 09:12

Trop sûr de moi, j'ai voulu m'enteter à déguster à l'aveugle malgré un rhume assez sévère.

Bien mal m'en a pris puisque j'ai systématiquement confondu un Sylvaner 2006 de chez Eggenspieler avec un Pinot Gris de la cave de Beblenheim de 2004.

Mais, mais...ce sylvaner est assez atypique car il n'est pas léger, et floral mais il semblait nettement plus concentré que la moyenne...Vraiment étrange. Quant au 2004, il était quasiment en retrait pourtant il partait très bien. Sans doute à regoûter, le nez débouché !

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 09:06


C'est en Bourgogne. 1947, année du siècle ?

Le Corton 1934 de la Reine Pédauque est déjà vendu 1000€...Alors je n'imagine pas le prix du 1947 !

Surtout chez la Reine Pédauque qui n'est pas dans les petits papiers de la presse et pourtant j'avais goûté un excellent magnum de Savigny...
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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 20:01

Ultime bouteille de cette dégustation (avec un étonnant whisky japonais), le fameux Rousillon de Bizeul doté d'une très belle étiquette.

Le seul que je découvre à l'aveugle de la soirée (enfin je dis Languedoc...) jeune: Il s'agit d'un 2007 (le Savoie était un 2005) et très atypique presque encore une gourmandise pas du tout tannique (ce ne serait pas un défaut) mais absolument soyeux et très fruité. Totalement à boire, ce vin tonique qu'on apprécie avec une facilité déconcertante. Encore une brillante réussite  !  Bravo à notre ami SuperPinguoin pour cette soirée.

Je m'aperçois que je n'ai pas de photo de cette dernière bouteille, pour compenser une petite photo des desserts signés...Pierre Hermé !

 

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 19:35

Nos hôtes parisiens ouvrent ensuite une bien belle bouteille:

Un Châteauneuf du Pape La Bernardine Chapoutier 1998:

Un vin déjà évolué mais qui reste emprunt d'une réelle douceur presque étonnante en milieu de bouche.

Les fruits rouges et les épices dansent avec bonheur dans ce vin dont les touches tertiaires de fourrures et de gibier sont déjà bien présentes (ce qui me fit penser à l'aveugle à un Bourgogne, c'est dire si j'étais troublé), même si ce ne fut pas l'avis de tous !

 

 Un grand vin qui tient ses promesses !

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 21:11

Il est ainsi des idées reçues non pas par la poste mais par le colportage populaire et l'inertie de temps anciens qu'on a encore du mal à digérer.

 

Ainsi les vins de Savoie ne seraient-ils que des petits vins de soif légers et appropriés pour une raclette.

 

Eh, bien ce samedi soir passé à Paris chez des amis, authentiques passionnés de la bonne bouteille, a permis de démontrer que la Savoie est capable du meilleur.

 

En témoigne ce cru issu du cépage l'Altesse qui m'était inconnu au goût.

 

 A la dégustation à l'aveugle, je tâtonne entre la Loire voire un improbable vin du Sud-Ouest.

 

 

Ce cru est étonnant, il révèle une entrée en matière avec un volume et une générosité de fruits à chair blanche superbe. Le milieu de bouche trahit des raisins récoltés en surmaturité avec un côté moelleux très étudié.  Point de lourdeur mais que du plaisir qui est prolongé par une finale extraordinaire qui redevient tendue et part sur les agrumes avec une longueur épatante. Vraiment, quelle réussite !

 

 

Ce vin c'est un domaine Dupasquier "Fleur d'Altesse".

 

Alors bien sûr vous pourrez me rétorquer que plus que la région, c'est le vigneron lui-même qu'il convient de féliciter ! Eh bien, admettons que les deux y sont pour quelque chose ainsi que notre découvreur de talents ! :)

 

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 19:13

Vigneron indépendant, voilà une mention qu'on trouve souvent sur des bouteilles et qui tiennent même salon.

 

Souvent gage de qualité, on ne peut cependant pas généraliser.

 

Mais finalement c’est un peu paradoxal de dépendre d’une association de vignerons dits indépendants alors que par définition, ils ne le sont plus dès lors qu’ils adhèrent à cette association d’ailleurs payante et dont on paie le prix lorsqu'on achète le vin.

 

Finalement, le vrai indépendant, n’est-ce pas celui qui ne dit rien ?

 

Et encore, il sera toujours dépendant de la nature, de son talent et de sa clientèle : C'est d'ailleurs les seules dépendances acceptables ! 

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