
Je ne connaissais pas ce château par ailleurs.
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Le caviste me vante les mérites de ce Riesling Kientzler 2005 de Ribeauvillé, c'est sec, c'est un des grands noms tendance...
Il faut croire alors que je ne suis pas tendance ou que je m'attendais à trop pour ce vin à la robe jaune pâle, au nez de silex discret qui se continue d'ailleurs en bouche avec un côté presque totalement végétal et peu de fruit. De l'attaque à la finale, c'est uniforme, un peu terne, avec pas mal d'acidité. Les raisins étaient ils à maturité ?
Bon, je suis un peu déçu. Mais il doit s'agir de l'entrée de gamme (9,50 quand même) chez ce vigneron ?
Placée dans un premier temps sous le signe de la Bourgogne, la soirée démarre avec un Chorey Les Beaunes 2003, Clos Margot, Louis Gras. Le vin est d'une belle couleur dorée et son nez fleure le fût sans doute possible. Le chardonnay s'exprime bien dans ce vin simple à la finale dont l'acidité est assez marquée sur des notes d'agrumes.
Nous attaquons ensuite un Puligny Montrachet 2000. La soirée ayant été chargée car elle s'est déroulée après une réunion déjà tardive, je n'ai pas pris le soin de noter le nom. Je compte donc sur les participants pour le rappeler en commentaires...! En tout cas ce puligny se montre plus complexe que le vin précédent même s'il paraît déjà un peu fatigué.
Nous enchaînons sur un Pernand-Vergelès 2002, 1er cru de la Leure-Piot. Il est fin, d'épices et de petits fruits rouges avec une finale dont les tannins sont encore bien présents.
Ensuite, nous rejoingnons l'Alsace car Fred offre deux bouteilles de Riesling 2006 de chez BECKER, Hagenschauf en cours de conversion bio. Ce Riesling est classique et prudent mais de très bon aloi.
Nous terminons sur un Gewurztraminer de chez Ehrart: nous en déduisons qu'il doit s'agir d'une marque de supermarché : La mention Riebmann y figure mais ne dit rien à personne. C'est un 2007 en tout cas standard: il est bon mais sans âme, particulièrement formaté sur le litchee et surtout la rose ! C'est presque démesuré tant il est "cliché". Mais, on ne pourra pas le qualifier de mauvais.
La production maison s'étend à un vin de noix aux arômes très anisés et un délicieux schnaps de framboise dont le fruit flamboyant conquiert les palais les moins avertis. Tout cela avec quelques vieux 45 tours qui tournaient en fond.
Il est déjà 3h00 du matin, c'est un peu l'heure de nous quitter après une dégustation riche en conversation et échanges.
Merci à Frédéric et son épouse Mylène pour son intérêt dans la dégustation et le service impeccable !
Dans la dernière RVF (Revue du Vin de France) au sujet des SGN d'Alsace on apprend que "les plus belles réussites sont issues des meilleurs producteurs"...
Pas mal, non ?
:)
Je viens d'être interpellé par l'auteur de l'article, Jean-Emmanuel Simond.
Pourtant, il n'est pas contestable que cette phrase est écrite noir sur blanc page 114.
Il n'est pas question pour moi de remettre en cause la qualité du papier en lui-même: je voulais simplement souligner la redondance de la phrase: les meilleurs producteurs sont ainsi qualifiés parce qu'ils produisent justement le meilleur vin.
Cela ne va pas plus loin. L'article offre un tour d'horizon juste de la production des SGN même si pour un amateur éclairé (en particulier Alsacien), on espère toujours qu'un petit producteur soit détecté dans une cuvée atypique. On peut se féliciter d'y trouver Braun, Francis Muré etc.
Et s'interroger sur l'absence de René Muré (sauf erreur de ma part?) par exemple.
Comme le dit également Stéphane dans son commentaire plus bas, on ne réinvente pas la poudre.
En conclusion, saluons ce papier qui apporte sa contribution à faire savoir que les grands liquoreux alsaciens n'ont rien à envier à leurs surmédiatisés équivalents du Bordelais (Sauternes...).
Merci donc à M. Simond pour son papier mais également pour l'intérêt qu'il porte à ce blog.
Voici un superbe Gigondas qui fait honneur à son appellation : De couleur sombre, il exhale des arômes de poivre blanc, d'épices et de fruits. En bouche c'est une belle attaque où la puissance est présente avec une finale où on détecte un élevage en fût (touche vanillée).
C'est atypique, me semble-t-il car le boisé se sent en général au nez puis à l'attaque plutôt qu'exclusivement en fin de bouche. Les tannins sont présents mais intégrés, discrets et sans histoire (garde ?)
Un des meilleurs Gigondas que j'ai bu, sinon le meilleur en ce millésime 2005.
Itterswiller est un bien joli village.
Le Riesling de Rémy & Robert Kieffer à l'étiquette soignée a pourtant été une source de déception dans ce millésime 2006: En effet, si la robe jaune pâle est normale, le nez est un peu éteint.
L'attaque démarre timidement pour être immédiatement bloquée par un arrière goût de type "médicaments", pharmacie des plus douteux. Est-ce un lot qui a ce défaut ou uniquement cette bouteille, je n'en sais rien, mais en tout cas le vin était très désagréable.
Le Klevener lui s'en sort bien mieux. Cependant, s'il est un bon compagnon de l'apéritif, il devient un peu lourd avec l'entrée. Sa sucrosité est trop imposante pour autre chose.