750 grammes
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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 14:55

Ce vin fût sans histoire. Du poivre et du cassis ? Jamais on n'aurait idée de manger un tel plat et c'est pourtant ce que ce vin offre en substance ! Mais c'est évidemment bien plus digeste. Il est équilibré, bien fait mais en même temps peu complexe et puissant (un comble pour un vin du sud ?). Peut-être encor eun peu jeune, encore que je ne crois pas qu'il s'agisse d'un vin de garde. Mais il a donné satisfaction sur le moment. D'ailleurs je l'ai bu avec un sandre nature, histoire de tester l'association poisson et rouge et ce n'était pas spécialement choquant.

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 21:14

 A Châtenois, le vin nouveau pétillait légèrement en cette belle journée d'octobre. Mais sa sucrosité et son fruité accompagnaient savoureusement une assiette de lard et de noix fraîches !

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 20:30



Toujours à l'occasion de cette fête, j'ouvre un magnum de crémant d'Alsace André DUSSOURT (Scherwiller) millésimé 1999. Le couloir central présente une belle finesse de bulles réunies en une myriade parfumée. La bouche est très plaisante avec une finale longue. Le vin est sec et pourtant dégage de belles notes parfumées de fruits blancs et fleurs associées. La bouteille a beaucoup plu, unanimement.

 

Cet Aloxe Corton 2000 du Domaine KLEIN a failli passer dans l'évier tant à l'ouverture il sentait le bouchon. Mais après aération, tout s'est évaporé comme par miracle. C'est étonnant, une telle métamorphose. Sans doute était-ce une odeur initiale trompeuse...Car finalement il se révèle certes évolué comme en témoigne sa robe tuilée mais ses quetsches compotées et ses épices puissantes de milieu de bouche le rendent bon à boire quoiqu'évolué. Il n'aurait sans doute pas tenu deux ans de plus.

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 19:45

En cette très belle journée d'octobre, annonciatrice de belles vendanges en Alsace, je souhaite ouvrir un tokay pinot gris pour accompagner une salade gourmande (noix, gésier, confit...). Au dernier moment, dans ma cave (c'est cela aussi la magie d'une cave à vin), je rencontre par le plus grand des hasards, un Bordeaux blanc...

Sans conviction, je me dis, allez changeons un peu !

Ce Château Tour de CALENS, 2002, Graves, blanc m'est quasiment inconnu. Acheté au salon des vignerons indépendants, je n'ai pas eu l'occasion réelle d'en goûter.

Eh bien ce vin est une pure merveille ! La belle robe or (cf. photo) laisse ensuite la place à un nez sublime dominé par la clémentine ou la mandarine (merci à mon épouse pour sa juste analyse olfactive). Mais c'est tellement plaisant que c'est à peine croyable :

La bouche est sphérique, pleine, grasse mais sans lourdeur aucune. Je pense à un élevage en fût mais totalement harmonieux, pas dominant mais complément utile de la mise en valeur toujours des agrumes et notamment de la clémentine avec une note secondaire sur le citron voire le citron vert qui complète vraiment de manière harmonieuse un fruité agréable comme si on retombait en enfance avec une vraie gourmandise !

Si je tenais le vigneron qui a fait ce vin, je ne pourrais faire qu'une chose: le serrer dans mes bras !


La photo est un peu floue...Mais pas le vin, qui est admirable !
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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 18:38

Eh oui, c'est la leçon à tirer de ce  Haut-Beychevelle Gloria 2000 qui m’interpelle.



Mon premier réflexe est de penser qu’il s’agit du second vin de Beychevelle mais j’ai un doute…Evidemment il pourrait l’être pour Gloria.













Finalement, ce n’est ni l’un ni l’autre, même s’il fait partie de la mini constellation Martin, également propriétaire de Gloria. Mais il s’agit de 5 hectares à part de ce Saint-Julien de bon aloi, policé et bien comme il faut. Eh oui ! On le répétera jamais assez : méfiez-vous nous des noms et des étiquettes en général.
























                                 Prestation grand luxe pour ce cru de garage...


Sur la pièce de bœuf, le Montagne Saint Emilion Cazelon 1994 assure la direction avec une constitution plus charpentée, malgré son âge plus avancé et sa finale de tabac très intéressante.


























Des bouchons longs pour ces deux Bordeaux...

Mais remontons un peu le temps car l'entrée était accompagnée d'un  Saint-Véran Faiveley 2005 avec sa touche de lactose, son gras sans lourdeur, ses agrumes légers et sa droiture noble (grâce à sa minéralité) nous a séduit sur une belle tranche de saumon fumé.




Le Croze Hermitage Guigal 2006, lui, est encore très jeune et fauve. Un peu débridé et vivace, il se stabilise un peu et le côté végétal laisse enfin un peu de place à un  fruité comme le melon blanc. Le soleil est présent même si la sensation de lourdeur est atténuée.

 Un CDR Guigal 1998 (rouge) témoigne de la belle capacité de vieillissement de ce cru simple qui laisse apparaître néanmoins un dépôt important. Il reste toutefois nettement plus avancé que le Montagne Saint-Emilion Cazelon, pourtant de quatre années son aîné.

Mention pour le champagne Perrard Blanc de blanc qui fait partie des bouteilles (je ne puis les citer toutes) qui ont conclu cette journée avec aussi un marc dit "Provençal" dont je vous parlerai une autres fois...

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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 17:36



Ce Côte du Rhône E.GUIGAL se vend sans doute à une quantité énorme. A l’époque, j’ai dû le payer entre 4,50 et 4,99€ (lors d’une foire aux vins). Et pourtant, oui, ce millésime 2002 ouvert ainsi donne du plaisir. Il pourrait être à son apogée. A-t-on le droit de parler d’apogée pour un " petit " vin, vin industrieux ? Sinon, je me l’octroie tant il est vrai que les notes de cerises, de framboises mûres et une touche empyreumatique (moka?) rend ce vin plein et plaisant.

Il est vraiment bon et pour à ce prix-là, ils sont rares à offrir autant de plaisir.

Alors, bravo ! J’ai pu voir l’autre jour un autre GUIGAL, un chateauneuf du Pape 1999 qui someille…Il va falloir songer à le réveiller d’ici à quelques mois… J


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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 21:13

 

 

Le hasard a voulu qu’il reste à finir le Riesling 2004 GC Moenchberg de chez Gresser et celui Lerchenberg, 2002 de chez Becker.

Nous voilà donc partis pour une dégustation en situation " réelle ", c’est-à-dire avec un " vrai " repas. Il est intéressant de comparer ces deux crus, qui jouent chacun dans un registre différent, voire opposé. Sur un saumon sauvage (pas bon cela, car après on ne supporte plus le saumon d’élevage, bien trop gras…).

 

Le premier (Gresser) propose une robe jaune clair avec des reflets qui tirent sur le vert. Il reste toujours autant sur la roche, incontestablement minéral avec un léger fruité en surface mais la finale est maigrelette, je trouve en ce jour, ou tout du moins bien verte. Est-ce à dire que le temps peut l’améliorer ? C’est bien possible…et souhaitable. En tout cas le saumon sauvage et le gratin de légumes d’été semblent un peu le déborder.

 

Ce ne sera pas le cas du Riesling Lechenberg (" colline aux alouettes ") 2002 de chez Becker dont le fruité explosif est un vrai bonheur. Sa robe jaune foncée laisse déjà à penser qu’il est plus évolué. Il est aussi bien plus doux et joue ainsi dans un autre registre, celui des vins moins secs. Le fruité est sur le pamplemousse bien mûr et le citron, bien sûr. Il se marie mieux au poisson. Le munster s’en accommode également.

 

Par contre le comté 6 mois adore le Moenchberg dont les contours plus rugueux accrochent la texture du fromage de manière idéale. Si le BECKER est moins austère, cela ne signifie cependant pas qu’il est meilleur bien sûr. Au contraire, le GRESSER montre une nervosité, une fraîcheur et une tension absentes du second.

 

En tout cas, deux riesling montrent à eux deux l’amplitude gustative qui couvre les rieslings alsaciens. Néanmoins, je dois confirmer que ce BECKER est vraiment un excellent riesling sur qui le temps n’a qu’un effet bénéfique. Le Moenchberg pourra encore s’épanouir voire s’ouvrir, à l’image du monde minéral sur lequel le temps n’a que peu de prise… Et comme pour me rassurer, voilà une confirmation du nécessaire vieillissement :

http://users.skynet.be/alsace-terroir/Sols_terroirs/Grands_crus/Moenchberg.html

Belle étiquette, ce BECKER...                                                     Tout comme le GRESSER :

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 21:04

Repas du 24/8/2008

Le crémant en magnum Bestheim touche une légère pointe d’acidité mais le vin est dégusté un peu chaud car les bouchons de la DDE nous occasionnent une heure pleine de retard. Du coup, le crémant Bestheim Rosé servi offre une belle prestation.

Suit un MALESCASSE 1998 HAUT MEDOC CRU BOURGEOIS, superbe, fondu, sur des notes tertiaires et de cassis aussi. La seconde bouteille semble moins évoluée.

Le MAGNUM de NOAILLAC 2005 est sympathique mais un peu trop jeune, pour ce médoc cru bourgeois. Il accompagne un pâté en croûte !

Ainsi que le BOURGOGNE 2002 BLONDEAU DANNE, à l’acidité prononcée, sans doute qui s’estompera avec le temps….Etonnamment.

S’en suit avec une superbe sole en sauce de fruits de mer et son classique croûton, un MAGNUM de CHABLIS TIXIER 30% en fût de chêne, 2005, relativement plaisant quoique lactique.

Le BOURGOGNE ALIGOTE 2002 également en blanc offre encore une petite acidité qui fait dire qu’une liqueur est son meilleur ami.

Suit un RIESLING 2005, GRAND CRU WINNECK-SCHLOSSBERG GEILER : Bouchonnée…La deuxième bouteille ne l’est pas et constitue une surprise avec son odeur de vétiver, de chlorophylle ; de fougère et de chèvrefeuille ! Bravo pour cette différence marquée. Le végétal se substitue pleinement au citrus.

Le plateau de fromage trouve son ami dans ce PINOT NOIR, 1990, MISCHLER, BENNWHIR Cuvée exceptionnelle : il tend à madériser, mais son sucre lui a permis de tenir la longueur. Il est rapidement bu !

S’en suit quelques digestifs fort sympathique un ARMAGNAC 1948, GELAS, un COGNAC XO, un BAS ARMAGNAC et un SCHNAPS quetsche du PAPY défenseur de la loi y relative !

Puis le CREMANT PRESTIGE déjà dégusté précédemment de chez BESTHEIM est bu par deux bouteilles !

C’est ensuite la fin de cette belle journée !

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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 10:12

En cette belle soirée estivale (c'est rare !) , avec des noix de Saint-Jacques au barbecue puis un peu de saumon en papillote, ce Riesling Wolfberger 2003, Cuvée du Pape Léon IX, Grand Cru Ollwiller a autant de qualités gustatives que son nom est long !

De belle couleur dorée, son nez est classique. Mais il possède une finale longue par rapport à la moyenne ce qui lui permet de sortir du lot. L'acidité et la sucrosité sont ici très harmonieuses et offrent vraiment des notes fruitées délicates avec une longueur assez exceptionnelle !

Pour les mauvaises langues, je le dis, Wolfberger est donc bien capable du meilleur ! Un vin qui n'a pas fait de vieux os !

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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 08:06

 

Nous sommes en Autriche, à 1500 mètres d’altitude. Ici, pas de vignes en vue. Et pourtant, dans ce sympathique hôtel, les mets sont subtils et les vins vont nous surprendre. Même en Autriche, ils savent faire du vin, maintenant !

 

Avec ce Artner, cuvée Barrique, 2006, Autriche

 (Cabernet-Sauvignon, au moins 75%): La couleur sombre est de bon aloi et le nez nous emplit du fût de chêne et de quelques poivres et épices. En bouche, c’est la fête aux copeaux, l’élevage est douloureux et pourtant il a quelque chose de bon ce vin.

http://idata.over-blog.com/1/82/37/82/AutricheAout08-076.jpg

Ma femme adore.

Il se repose et le second soir nous buvons le reste de la bouteille.

Le bois s’est assagit et des fruits rouges lourds font leur apparition.

 En seconde partie de bouche, toute la puissance et l’alcool nous percutent toujours.

Au nez, c’est presque un alcool fort tant il est vraiment puissant.

Est-ce cela l’avenir du vin ? Le cabernet sauvignon ainsi noyé dans le bois au profit des papilles gustatives déformées de la génération coca-fanta ?

 Et pourtant, ma femme adore et je dois reconnaître qu’il est diablement séduisant ce Artner et que dans 5 à 10 ans, il pourrait être pas mal…A moins que le bois fondu, ne laisse la place à un liquide rouge sans saveur…

 

Pinot Noir Höpfler, 2004, Autriche

 : Les verres à Bourgogne sont mis. On ne recule devant rien.

Le vin a déjà la couleur du pinot noir, plus claire que son prédécesseur. Au nez, j’ai l’impression d’être en Bourgogne, quel mimétisme ! Il est vraiment typé Bourgogne français.

En bouche le vin développe de la framboise, un peu de tertiaire déjà, c’est pas mal du tout jusqu’à ce que déboule à nouveau le côté alcooleux bodybuildé avec les épices associés. C'est du costaud. Le bois est limité. A part cela, il faut avouer que j’ai été étonné des progrès des vins autrichiens.

 

Riesling, Josef Schmid, Autriche, 2006

 : Je commande le 2005, on nous apporte le 2006. J’apprécie. Il est clair. Au nez, il me fait plus penser à un Muscat alsacien. En bouche, il y a du croquant, du citrus mais aussi une forte acidité qui le sanctionne lourdement. Ce riesling là, en tout cas, n’est pas à la hauteur des Riesling alsaciens.


Etonnant comme ces vins autrichiens vont penser à des vins du nouveau monde.
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