750 grammes
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 20:16
Le temps des anniversaires est toujours l'occasion d'ouvrir quelques bonnes bouteilles !...

Haut-Médoc Château Le Moulin de Noaillac, Cru Bourgeois, millésime 2000

Après avoir ouvert le premier vin du même millésime encore fort vert, on ne peut qu’être épaté par ce petit cru Bourgeois qui semble à son apogée : sa patine en atteste avec du bon chocolat, de la prune confite et une belle matière pour un « petit » vin.

Haut-Médoc Château Malescasse, Cru Bourgeois, millésime 1998


Amusant de voir sur le dessus du bouchon la mention « Gruaud-Larose ». Ce vin est plus puissant que le précédent et offre une matière fruitée bien plus structurée et une tenue en bouche avec une finale plus longue et complexe. Très agréable.

http://idata.over-blog.com/1/82/37/82/vin2/vin2_8180.jpg

Sauternes Château Rabaud-Promis, 1er Cru classé, mill. 1999


Bel couleur très dorée pour ce Sauternes qui me rappelle un peu Guiraud. L’ananas rôti et le gras sont présent dans une simplicité un peu étonnante mais le fruité exotique confit et surtout rôti voire fumé est explosif !


Gewurztraminer,
Vendanges Tardives, Clos Saint-Landelin, René Muré, millésime 2002

Le hasard a voulu que ce vin soit « confronté » au Sauternes précité. Eh bien, il fait preuve d’un incroyable mimétisme avec les mêmes notes d’ananas, et de fruits jaunes rôtis (abricots...) mais dans un registre plus discret et avec une acidité finale un poil plus intéressante. En rapport qualité-prix, il reste cependant un peu en retrait.


Vin de pays de l’Hérault, Domaine Daumas-Gassac, Cuvée Guilhem, Aniane, mill.2008

En rouge, ce vin du célèbre domaine est étonnant. Etonnant car il est épanoui dans son fruité. Etonnant parce qu’il est particulièrement mûr et bien équilibré. Du bon travail à petit prix.




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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 16:21
Kintzheim se situe à proximité du Haut-Koenigsbourg, haut-lieu touristique et seul monument historique rentable d'Alsace.

Le Riesling 2005 de chez KOEHLY est aimable, doux, sa tension n'est pas très élevée, on pourrait le prendre pour un pinot blanc.

Le Gewurztraminer de Lucien GOETTELMANN offre un litchee explosif ! Il plaît aux femmes et sait se tenir à son rang.

Plus tard est dégusté un Montagne Saint-Emilion du Syndicat des producteurs de Montagne. Ce 1998 aura besoin de 12 heures d'aération pour révéler son tendre vieillissement: le fruité est encore présent avec une bonne dose de notes tertiaires classiques. Il est vraiment bon !

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 20:41
Bu un crémant de très belle tenue tout en finesse et un pinot gris 2005 construit sur une jolie texture dotée d'une grande tension ! Seul le côté floral/fruité est limité sans doute par manque d'aération.
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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 17:50
Muscat, Humbrecht, Gueberschwihr, millésime 2000

Un muscat qui a bien vieillit et offre déjà peut-être le meilleur de lui-même avec sa robe discrète et son nez appétissant. Ce n’est qu’en bouche qu’il révèle son âge avec un côté mentholé léger mais agréable dans un cortège de fruits jaunes.

Saint-Joseph, Domaine Richard, millésime 2004

La robe est encore sombre et la première dégustation laisse une impression de manque de netteté. L’aération n’y fera pas grand chose de bizarre il passe au statut de buvable, sans plus, tant l’acidité est présente. La dernière bouteille bue était bouchonnée. Déception pour le moment sur ce vin.

Moulin de Gassac, Ghilelm, cuvée Aniane, blanc, millésime 2008


Ce vin du prestigieux domaine Daumas-Gassac le revendique : c’est la tradition qui prévaut. Alors à part sa belle étiquette (avec un motif (celtique ?) en léger relief) et son nom, que vaut vraiment ce vin ? Eh bien, sa robe très claire et son nez typique d’un blanc languedocien fait place à une bouche légère, mais fine sur les fleurs jaunes notamment avec une finale particulièrement intéressante qui se présente comme un sommet de notes plaisamment acidulées. Un vin certes simple mais tout en dentelle comme le dira une convive, beau paradoxe. Un vin très agréable à boire à l’excellent rapport qualité-prix.

Riesling Jean BECKER, Lerchenberg, millésime 2002

Quelle couleur ! Quel nez ! Et en bouche une merveille de citrus, de fruits jaunes plus généreux avec l’acidité qu’il faut. A la fois tendre et rigoureux, il vieillit à merveille. On adore toujours autant.

Saint Emilion Grand Cru, Lescure, millésime 1997


La couleur brune/rouille du disque laisse deviner une grosse évolution. Le nez sur le café confirme la tendance tandis qu’en bouche, c’est effectivement un vin légèrement réduit mais sur le tertiaire, la truffe, l’humus, qui est net et plaisant à boire. L’aération lui est bénéfique, la bouteille ne fera pas long feu.

Rosé, domaine de la Courtade, cuvée Alycastre, millésime 2007 (Ile de Porquerolles)


Cet Alsacien qui a choisit de faire du vin dans le sud le fait bien. Sur cette superbe île au climat idéal offre à la vigne un terroir de choix. Si la salinité est singulièrement absente du vin, les notes de framboises et de pétales de rose sont presque exacerbées dans un vrai rosé plaisir et délicat.


Gewurztraminer VT, Grand Cru Zotzenberg, A.WANTZ, Mittelbergheim 2005

Impossible de ne pas reconnaître le cépage tant il vous tance de ses primes caractéristiques olfactives ! Le sucre est un peu trop présent à mon goût et peut-être que ce vin doit encore un peu vieillir pour digérer son sucre.

ps: petit souci technique, je n'ai pas pu ajouter toutes les photos, désolé !
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 08:22
Voilà ce qu'on peut lire sur le blog d'Emmanuel DELMAS, somelier d'un prestigieux établissement parisien:

"Il existe UN plat, qui a toujours été L’ennemi du vin, ou du moins considéré comme tel…l’asperge."

Et en Alsace, le Muscat d'Alsace s'est toujours marié à merveille avec l'asperge ! Je dois vraiment avouer que cette réflexion me surprend.
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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 17:12
Ce Lussac Saint-Emilion Château Terrien 1985 offre une robe évoluée mais encore sombre malgré le disque couleur rouille. Au nez c'est encore le fruit rouge qui est présent. En bouche, on sent l'âge mais l'évolution n'est pas flagrante à l'aveugle je lui donnais du 1995 ! Il est sur des notes empyreumatiques avec de l'humus, la bouteille est rapidement bue !
Alors je regarde l'étiquette de plus près, quel est donc ce viticulteur qui a fait un vin voilà plus de 23 ans et qui est encore si bon ?

Château Terrien ne me dit rien...Tiens c'est un vin signé...Jean Chenu. Dans ma mémoire cela fait référence à un infâme négociant dont le rendement est énorme...Eh bien ! N'empêche que ce vin a bien tenu la distance.

Seul regret: nous aurions du le filtrer car beaucoup de dépôt ce qui est bon signe, me semble-t-il.
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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 16:44
Ce Riesling de Mittelwihr est d'une belle couleur or intense. Les notes d'agrumes sont très présentes mais également un côté oxydé. On aime ou pas, je trouve que l'oxy s'harmonise bien et lui donne une nouvelle facette. Néanmoins sans doute à boire.


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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 16:40
Et voici un de mes GC chéris, le Schlossberg. Celui de la cave de Kientzheim-Kaysersberg est emblématique et c'est pourquoi je l'aime bien, surtout eu égard à son prix spécial obtenu cette fois. Derrière le citrus et le silex s'ammoncele une oxydation peu discrète, celui lui confère un côté vieux que j'affectionne.
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 20:39
Le bouchon faisait un peu peur car il était entièrement imbibé mais il faut avouer que ce Riojas Campillon 1993 était très bien encore tout en puissance avec un nez sur le jus de viande et une bouche giboyeuse.
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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 20:55
Voici encore quelques crus bus à l'occasion de Pâques.



Meursault Les Grands Charrons, Lejeune, 2007 :
Incontestablement jeune, ce Meursault est déjà bien nerveux avec une belle acidité, un bois intégré et des notes florales enivrantes.

Bourgogne Aligoté, Blondeau-Danne, 2003: Etonnament vaillant, ce simple aligoté ne s'en laisse pas compter même si un boisé semble présent.


Saint-Joseph, 2004, Domaine RICHARD:  Tout part avec une robe marquée par une évolution réelle, un nez puissant, de la fraise de l'épice puis soudain le liège m'assiège !

Joyeuses Pâques à tous !

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